dimanche 26 juillet 2009

Twilight ou le sortilège d'évasion



Comment faire évader une trentenaire et une ado d'un seul coup de baguette magique ?

L'ado se cherche, elle n'aime pas son corps qui change, elle se trouve trop grosse, trop ci et même trop la. Elle se voit différente de ses congénères, et est partagée entre le fait d'être différente et de leur ressembler (oui c'est tout cela la le bouillonnement intérieur d'une ado). Elle rêve du prince charmant (ce sont les hormones qui parlent, et la travaille). Elle, dont la conscience fut nourri d'Ariel la petit sirène, de Belle, de Cendrillon... Toutefois à l'adolescence ces princes charmants sont des icônes un peu plus torturé, un peu comme elle, qui se débattent avec le bien et le mal.

Qu'en est-il de notre trentenaire ? Il y a 2 cas la célibataire (par choix ou bien contrainte) et la mariée.

La célibataire rêve depuis toujours au prince charmant idéalisé de son enfance, se met la barre trop haut au fur et à mesure que les années passent, et surtout continue d'aller voir des comédies à l'eau de rose, qui l'éloigne chaque jour un peu plus du monde réel.

Et il y a la femme en couple (avec ou sans enfant) dont le prince charmant s'est transformé depuis bien longtemps en diable ou en légume (lobotomisé) qui ne s'entretient pas (du moins pas pour elle), oublie les anniversaires et autre saint Valentin, et ne pense qu'a ses match de foot, sa bagnole ou ses jeux vidéo.

Quel option reste-t-il à toutes ses femmes (e

n devenir ou accomplit) ? Le monde du rêve. Car ce monde est plein d'espoir, et vu que c'est l'espoir qui fait vivre …

L'espoir que le prince charmant existe belle et bien, peut-être moins parfait que dans les contes de fées, mais il existe. C'est Edward Cullen. Le cas Twilight est un rassembles les génération. Les ados et leur mère ce comprennent. Edward est l'homme inaccessible auquel chaque femme rêve : il est beau, peut être trop, il est différent comme nous, et il n'est pas issu du monde monde social que nous. Mais peut importe, cette homme là c'est nous qu'il veut, et pas une autre. Par ces yeux la femme se voit belle(a), sa différence fait sa force, c'

est ce qu'il aime en elle. Elle se sent important, elle compte au yeux de quelqu'un :est qu'elle femme ne désire pas cela ? Qu'elle est 16 ou 30, c'est la même chose. La magie s'accomplit. Edward Cullen crée un nouveau standard de prince, un prince un peu ténébreux, mais cela aussi la femme le cherche : le cas école du mauvais garçon que l'on veut par la force de notre amour remettre dans le droit chemin...

Ce livre (ce film) n'est pas fait pour le homme (ce sont eux q

ui le disent), mais s'il passait un peu de temps à comprendre pourquoi les filles de leur génération ou leur femme en sont folle, ils deviendrait vite des maîtres de la séduction. Nous savons toutes que c'est un livre pour les filles, par conséquent ce n'est pas demain la veille que nos hommes le lirons, ni qu'ils (re-)deviendront des princes charmants.

Gardons notre livre pour nous, rêvons encore un peu et n'oublions pa


s que tout prince charmant vivant en couple subit lui le sortilège de décharmantisation.

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